Très investi dans la cause animale, Jean-Baptiste Del Amo, dans un style très élégant et soucieux du détail, nous fait vivre, dans Règne Animal, l’industrialisation d’une ferme porcine du Gers où la course au rendement et l’acharnement à l’asservissement de la nature et des animaux ne sont que le reflet de la dérive et de la sauvagerie humaine .

Coup de cœur:
« Si je devais parier sur un auteur de la jeune génération, Jean-Baptiste Del Amo figurerait en tête de liste. Après Une éducation libertine, Le sel et Pornographia, il reçoit le prix du livre Inter pour ce nouveau roman. A découvrir ! »Clémence
Résumé:
Règne animal retrace, du début à la fin du vingtième siècle, l’histoire d’une exploitation familiale vouée à devenir un élevage porcin. Dans cet environnement dominé par l’omniprésence des animaux, cinq générations traversent le cataclysme d’une guerre, les désastres économiques et le surgissement de la violence industrielle, reflet d’une violence ancestrale.
Seuls territoires d’enchantement, l’enfance – celle d’Éléonore, la matriarche, celle de Jérôme, le dernier de la lignée – et l’incorruptible liberté des bêtes parviendront-elles à former un rempart contre la folie des hommes? Règne animal est un grand roman sur la dérive d’une humanité acharnée à dominer la nature, et qui dans ce combat sans pitié révèle toute sa sauvagerie – et toute sa misère.
Presse :
« Jean-Baptiste Del Amo, inspiré et engagé, explore avec une singulière puissance la violence faite aux animaux, s’interroge sur la transmission de cette brutalité d’une génération à l’autre, et pose in fine la question de notre humanité. » Télérama
« Un roman sur l’humanité des animaux et la bestialité des hommes » Libération
« Une narration qui privilégie la matérialité des gestes et des attitudes pour décrire la métamorphose d’un rapport à l’animal mêlant de toujours l’amour et la haine » Le Monde
» Une grande épopée à travers le XXème siècle, au style volontiers lyrique, autour de la souffrance animale » L’Express
Pour en savoir plus, voici l’interview de Jean Baptiste Del Amo par Léa Salamé sur france inter après avoir reçu son prix.